Enrico Pedrini: Friend and Mentor by Christian Depardieu
Meeting Enrico Pedrini was a decisive turning point for me and my gallery. We crossed paths during the Nice Art Jonction contemporary art fair, where I had been the General Commissioner for fifteen years. His reflections and avant-garde writings on the Fluxus movement, relationships between quantum theory and the visual arts, and what he called Possibilism, fueled our many fruitful conversations. These dialogues are directly responsible for my opening a gallery in Nice in 2004.
The inaugural exhibition of my gallery featured a personal exhibition of works by Daniel Rothbart, an American artist who Enrico made known to me. It was followed by exhibitions of Giuseppe Chiari, Dan Graham and younger artists, such as Zoè Gruni, Ivano Sossela, and others. This demonstrates the importance of his precious advice and influence which cannot be denied today, eight years after his passing in 2012. Enrico’s death was a shock and I miss him very much. I continue to champion the artists he presented to me, and, at their openings, strong memories of Enrico come to the fore. These same artists have great regard for Enrico. He knew how to defend them and sometimes guide them with rigor and discernment. His memory is still very present and helps me to overcome obstacles in directing a resolutely contemporary art gallery in Nice.
Enrico frequently visited Nice from Genoa, often with his wife Mariella. Together with my wife Nathalie, we all became close friends.
Dear Enrico, it was a wonderful opportunity to be so close to you. Your strong personality and ideas will always have an important place in my heart and mind.
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Ma rencontre avec Enrico Pedrini fut pour moi et pour ma galerie déterminante. Nous nous sommes connus à l’occasion de la foire d’art contemporain de Nice Art Jonction, dont j’ai été le commissaire général pendant quinze années. Ses réflexions et ses écrits d’avant garde sur le mouvement Fluxus, sur les relations entre les théories quantiques et les arts visuels, sur ce qu’il appelait le possibilisme, tout cela a nourri nos nombreuses et fructueuses conversations. Elles sont directement à l’origine de l’ouverture de ma galerie à Nice en 2004.
L’ouverture de la galerie avec l’exposition de l’artiste américain Daniel Rothbart qu’il m’a fait connaître, puis les expositions qui ont suivies avec des artistes tels que Giuseppe Chiari, Dan Graham et, avec de jeunes artistes comme Zoè Gruni, Ivano Sossela, etc. montrent l’importance de ses précieux conseils et de son influence qui ne se démentent pas encore aujourd’hui, huit ans après sa disparition en 2012. Ce fut un choc et depuis il me manque beaucoup. Je pense fortement à lui à chaque vernissages avec ces artistes que je continue à défendre et qui ont aussi pour lui une grande reconnaissance. Il a su les défendre et parfois les guider avec rigueur et discernement. Son souvenir toujours très présent m’aide à combattre les difficultés d’existence d’une galerie d’art résolument contemporain à Nice.
Il venait régulièrement de Gênes à Nice, souvent avec son épouse Mariella. Avec Nathalie mon épouse nous avions noué entre nos deux couples de fortes et solides relations d’amitiés.
Cher Enrico, ce fut une très grande chance pour moi d’avoir été si proche de toi. Ta forte personnalité restera toujours présente dans mon cœur et dans mon esprit.
Christian Depardieu